dimanche 24 juin 2012

QUAND JE SERAI PETIT

Sortie le 13 juin 2012 - 1h35

Un film de et avec Jean-Paul Rouve et Benoît Poelvoorde
À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial …


La Moyenne des Ours : 1,8/5

Le point de vue de Pépite : 1,5/5
Benoît Poelvoorde est excellent ! Voilà, cette fois je voulais commencer par le point positif du film. Parce qu’après… Je vais essayer de ne pas être trop négatif. En effet, il y en a surement qui seront touchés par ce film plutôt spécial… Le postulat de départ me plaisait. Le personnage de Jean-Paul Rouve rencontre un jour son « lui » à 10 ans, et peu de temps après le double de son père quand il avait 10 ans. Sa mère, son beau-père ont le droit eux aussi à leurs doubles. L’idée est intéressante mais elle est selon moi pas traitée entièrement. C’est un choix bien entendu, qu’a fait Jean-Paul Rouve, de ne pas traiter le côté fantastique de l’histoire, mais uniquement les relations entre Rouve et le double de son père. Malheureusement c’est probablement là qu’il m’a perdu, j’ai eu du mal en effet à rentrer dans les doutes et interrogation de Jean-Paul Rouve, ce qui fait que les temps morts du film (nombreux) étaient vraiment « morts » pour moi. J’attendais la suite, et c’est dommage. Le film de Jean-Paul Rouve avait probablement tout en germe pour que ça me plaise, et ça n’a malheureusement pas pris. Tant pis, j’aurais au moins eu l’occasion de voir Benoît Poelvoorde très touchant et très juste dans le rôle du Père.

Le mot du Comte : 0,5/5
Que c'est pénible ! Au bout de 30 minutes, une question : quand le film commence-t-il ?
Ce premier long-métrage de Jean-Paul Rouve a des allures de mauvais téléfilm, où tout est fade, laid (il n'y a aucun plan beau ni construit). La vision de ce film aux dialogues foutraques et mauvais provoque une immense gêne chez le spectateur, en plus de l'ennui qu'il distille pendant 1h35...
Il y a dans ce film beaucoup de scènes inutiles à l'intrigue (qui tient sur un timbre poste, tant le personnage principal n'agit pas -il faut bien remplir les pages de script), complétées par une musique de téléphone portable, sensée accentuer une émotion qui ne viendra jamais. Il n'y a qu'une seule scène intéressante dans ce film (au niveau dramaturgique hein, ne parlons pas de l'image): celle où le personnage principal rencontre son père devant un aéroport. C'est le seul moment à sauver de ce film.
Car quand ce dernier s'achève enfin (une vraie libération!), on en vient à se demander: comment ce film a-t-il pu être produit tant il sonne creux? 
Acteur et réalisateur sont deux métiers différents, et il serait peut être temps que certains en aie conscience, cela éviterait des films pénibles et inutiles comme celui-ci...

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