mardi 22 janvier 2013

RUE MANDAR

1h35 - Sortie le 23 janvier 2013

Un film de Idit Cebula avec Richard Berry, Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, etc.
À l'occasion de funérailles rocambolesques, Charles, Rosemonde et Emma, frère et sœurs, se retrouvent ! Rencontres électriques pour cette fratrie qui ne sait comment se dire son affection et son amour réciproque.

La Moyenne des Ours : 2/5

Le Mot du Comte : 1,5/5
Voici un film plutôt sympathique et qui part d'une bonne intention autobiographique. Idit Cebula rends hommage, avec "Rue Mandar", à ses parents, et à tout les parents du monde. Hélas, cette bonne volonté ne suffit pas.
Entourée d'acteurs efficaces, mais qui tournent un peu en rond, "Rue Mandar" enchaîne les scénettes et les situations anecdotiques, faute de vrai scénario et de véritable dramaturgie (le pitch cache-misère fait écho à la pauvreté du scénario). Certaines de ses scénèttes peuvent être drôles et réussies, mais l'ensemble est un flan qui tombe à plat. Le film est un portrait de trois frères et soeurs qui affrontent le décès de leur mère. Et devinez quoi? Ils réagissent tous différemment. Sauf qu'hormis la réaction de Richard Berry (un peu lourde en symboles psychanalitiques d'ailleurs), celles de Kiberlain et Devos sont à peines effleurées. 
Contrairement à son intention, "Rue Mandar" offre tellement peu qu'on se demande: à quoi bon? Le film s'enferme dans les private joke sur la judéité (on est bien loin de l'autodérision de Woody Allen) et tombe dans l'inconsistance. Même le titre est bien peu inspiré. Le spectateur reste à l'écart et ne fais que passer, faute d'émotions et d'implication dans le destin des personnages.

La note de Pépite : 2,5/5
Rue Mandar est une fresque humaine amusante mais un peu déstructurée.
La fratrie est intéressante, la famille dont il est question est un peu folle, et certaines scènes sont si absurdes qu'elles sont vraiment savoureuses. Mais ce qui est dommage, c'est que ces scènes ne soient qu'enchaînées, sans liant plus fort que le dispositif de départ. On ne sait donc jamais où on en est ni où en sont les personnages (hormis peut-être le personnage de Richard Berry, intéressant et amusant, qui a le droit à l'évolution la plus soignée, ou visible), et donc souvent pointe, hélas, l'ennui.
Idit Cebula rend hommage à sa famille et ses parents d'une façon parfois amusante, et parfois plutôt anecdotique. On reste un peu sur sa faim, le film aurait peut-être gagné à s'intéresser au parcours personnel d'un seul personnage en lien avec les autres.

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